mardi 23 décembre 2014

IL DEVRAIT ÊTRE ROI (BLACK MESSIAH)

Hello les Soulplaciens,

Il m'en a fallu du temps pour m'adresser à nouveau à vous, mais je n'avais pas grand-chose à raconter et mon regard sur la vie et la société que nous subissons n'a pas évolué alors....
Pour autant, D'Angelo a créé l'évènement le 15 décembre en nous délivrant son dernier opus BLACK MESSIAH !!!! Vous connaissez mon admiration sans bornes pour celui qui est à l'origine de mes soirées BLACKPEARL donc je ne vous décrirai pas la scène d'hystérie qui a suivi le moment où j'ai compris qu'un disque de plus s'invitait à la maison. Et quel disque ! Pour moi et nombre de mélomanes, cela fait quatorze ans que l'on attend que D'Angelo apporte une nouvelle pierre à l'histoire d'une musique qu'il a déjà tant marqué. Quatorze ans et deux jours, car l'album n'était pas disponible dans les bacs, il m'a donc fallu attendre encore, détourner mon regard de tout commentaire sur le sujet, et porter ma réflexion sur cet album avant même son acquisition, je m'explique : Depuis la fin de la tournée Vodoo, ce nouvel opus tient du fantasme entretenu et ou déçu par les déboires et certaines photos qui nous ont fait craindre le pire. Le premier indice fort fut cette tournée 2012 qui nous permit de redécouvrir un artiste qui avait tellement manqué. En bon fan, j'ai alors scruté le web à l'affut de la moindre info : interview fleuve au RMA, interview de Kevin Liles son manager pour Bilboard disant clairement que l'album sortirait avant la fin 2014.... Hum, à considérer la collaboration avec une machine de guerre marketing telle que Redbull, je devrais m'étonner de ces communiqués de presse montrant l'indépendance de l'artiste face à une maison de disques prise de cours par un "caprice". Je ne suis pas très éclairé mais un album annoncé officiellement un dimanche et dans les rayons deux jours après : voilà un tour de force supplémentaire.
Allez JP ne fais pas le rabat-joie, va acheter ton BLACK MESSIAH et on en reparle. Me voilà !!
J'ai tellement espéré cet album que j'ai d'abord commencé par le lire !!! Oui, j'ai ouvert son livret, l'ai lu. Bien m'en a pris car le message de D'Angelo y est très clair, explique le choix du titre, son sens en m'évitant toute méprise (j'en profite pour dire mon dégoût à tous les pseudos journalistes qui font passer les explications disponibles dans la pochette du cd pour des informations de première main. Faites votre boulot ou passez la main l'industrie musicale a besoin de pros et de passionnés).
Cd chargé, sourire aux lèvres, oreilles grandes ouvertes, bref passage chez le voisin du dessus en feignant la maladie pour obtenir le silence le plus absolu de ses bambins et c'est parti ! Première écoute d'une traite... alors ???
Je suis déçu. D'Angelo a fait un album princier et ça me navre. je ne comprends pas après quoi il court, il est si grand que je ne supporte pas d'avoir attendu 14 ans pour l'entendre poursuivre l'hommage commencé dans "VODOO" avec "Do Me Baby bis aka Untitled".  Déçu parce que "BLACK MESSIAH" me donne l'impression d'un retour raté car impersonnel. Je sais je suis dur, mais je parle du Boss. Tout est réuni pour qu'il puisse reprendre son règne et je trouve dommage qu'il fasse allégeance. À mon avis, la musique y perd et je doute que ce soit la démarche dans laquelle il souhaite s'inscrire. Je ne pense pas que nous ayons besoin d'un nouveau Prince et je suis persuadé que "D" est le roi tant espéré, notre black messiah. Tous ceux qui ont en tête la version live de "Sugah Daddy" en conviendront : Il manque quelque chose à cet album.
Je reviens à une deuxième écoute et un ami m'appelle : " T'as vu il est mortel le dernier Prince hein JP ?!? Non c'est le D'Angelo ? T'es sérieux ?". Personne ne m'aurait dit ça pour ses deux autres opus !!
Le pire c'est qu'à ce jour ma déception ne me permet pas de dire si j'aime ou pas cet album : le plaisir que me procure un artiste provient du fait qu'il me laisse à penser que sa production a été faite pour moi, qu'elle m'enlève toute autre démarche que celle qui mène au plaisir. Hors, BLACK MESSIAH me pousse à une réflexion plus aiguë dont je me serais bien passé.
Oui c'est un disque à avoir ABSOLUMENT, Oui c'est un bon album, mais NON ce n'est pas le joyau royal que je pensais être en droit d'attendre d'un homme dont les talents ne sont pas remis en cause, la voix est toujours aussi envoutante, les textes ont acquis une vraie profondeur et je crois que là est la contradiction : D'Angelo explique que nous devrions tous être des BLACK MESSIAH. Alors sois le Roi !!!!
Mention spéciale à "Betray My Heart"

Musicalement JP

dimanche 7 septembre 2014

OPEN SPACE

Hello les Soulplaciens,

L'ergonomie est une étude scientifique de la relation entre l'homme et son espace de travail. Cette science a pour but de rendre plus efficace la productivité de ceux qui travaillent dans un espace défini. La dernière trouvaille en vogue, est l'open space ; en gros, on ne travaille plus dans un espace cloisonné mais en vis-à-vis avec ses collègues. Solution parfaite pour les uns, qui peuvent suivre les moindres mouvements des employés, solution inique pour ceux qui ne supportent pas l'effet panoptique d'une surveillance tous azimuts.

Je suis allé voir un spectacle, hier : Open Space, une piece de théâtre absolument renversante et à mille lieues de tout ce qu'il m'avait été donné de voir. L'action qui se déroule sous nos yeux, raconte la journée de travail d'un groupe de collègues.
L'intérêt, ici, est que la narration fait l'économie des mots au subtil profit du son. L'effet est magique : aucun mot n'est identifiable, juste sa musicalité inhérente à la situation. Du coup, je me suis retrouvé immergé ; définitivement happé par le rythme initié par cette chorégraphie léchée, subtile. Tout raconte tout et tant pendant cette heure et demi. Le rire dit la dérision en contournant le vaudeville grossier. Pourquoi ?
Parce que l'auteure nous laisse libre de ce que nous choisissons de regarder, puis nous réveille en changeant de cap. C'est un changement doux, qui rassure. Notre observation est pilotée, du coup notre voyeurisme s'affranchit de toute mauvaise conscience, aussi longtemps que l'on ne perçoit pas la portée de tous les sentiments générés.
Je vous traduis mon ressenti : Ce spectacle sent le FUNK, oui le FUNK !!! Ça sent la vie dans toute sa dureté, sa difficulté, ses non-dits puis on rebondit dans un sourire comme James Brown esquissant un pas de danse après un cri lui venant des tripes. Plus que le regard, qui se porte partout où il n'y a rien à voir ; plus que tous ces sens dont nous sommes pourvus Open Space fait appel à nos âmes, déchire les à priori en nous renvoyant à nos propres errements. Je regarde, je juge, décrie, me vois et vais voir ailleurs. Car rien ne laisse indemne.

Mathilda May a, autre tour de force, su trouver les comédiens capables d'incarner cette pièce. Bravo à leur incroyable capacité à sublimer ces sentiments en les anoblissant, merci à Mathilda de garder vive cette verve brûlante, l'Open Space devrait être pour nombre d'entre nous une excellente méthode d'optimisation des outils de nos existences. Fort de cela, le regard des autres on s'en fout, on vit...

Ouvertement

JP

mercredi 3 septembre 2014

LAISSEZ NOS GOSSES TRANQUILLES !!!!

Hello les Soulplaciens,

Bon ben c'est la rentrée... Voilà, voilà, voilà....
À peine ouvertes , les portes de l'éducation nationale déversent leur flot d'inanités.
Non mais vous avez vu cette photo ?
Des enfants sur un banc,
Enfin, un enfant et des kirikous
Dis !! Il en est rentré combien pendant les vacances parce que là c'est
Enfance en danger !!
Non mais vraiment, ils vont pas attendre la récré pour lui voler son pain au
Chocolat.
Un peu plus et on va lui mettre un pagne à ce chérubin.
Lui il a pas peur, il ne se rend pas compte, pas encore...
Et, il n'y avait pas une autre photo pour représenter la France parce que là c'est
Sur, ils sont partout...


Bon, il faut que je me reprenne. Je suis interloqué par le cynisme avec lequel on utilise des images de nos gosses. Je sais que je vois le mal partout, mais le mal, lui me voit partout. Alors quand certaines choses atteignent mon seuil d'acceptation je m'insurge et j'éructe. Ça ne dérange pas grand monde, et me procure le plus grand bien. Mais cette photo, là... Je ne peux pas m'empêcher de voir poindre une manipulation dans la grande tradition Françoisienne (Mitterrand et son disciple Hollande). Vu le flot d'injures qui s'est déversé sur cette photo et donc sur ces gosses, nos gosses... je suis obligé de me dire qu'il y a beaucoup de racisme en France et que je dois être vigilant parce que le racisme est la pire des choses etc... Je dois penser à lutter contre la tendance marine du bleu dans les urnes... Vous me suivez ?? Bon , en clair François et les autres visent 2017, mais au cas où les choses se présentaient mal il leur restera toujours le spectre frontiste. Et ne venez pas me dire que je vais trop loin car les gens, dont j'essaie ici de comprendre les desseins, ont des conseillers en communication, des consultants en images et accessoirement des spécialistes politiques... 
Cette photo devient une image, elle stigmatise le rejet qu'elle crée et la peur de son corollaire. Elle synthétise de façon implacable l'envers de la pensée, le backstage de nos gentilles discussions de salon. Je me sens une fois de plus offensé, vous trouvez le mot précieux ??? 
Alors parlons cash, depuis combien d'années vous et moi, nous nous regardons dans les yeux pendant que l'Histoire "nous fiste pour savoir ce que nous avons dans le ventre" sans qu'aucun d'entre nous ne réagisse ? 

OFFENSÉ

                 JP                 



jeudi 28 août 2014

À MES AMIS DJ, À MES AMIS CLUBBERS

Hello Les Soulplaciens,

Vous êtes nombreux à avouer une certaine fascination pour les deejays, sorte de héros modernes qui bercent vos rêves de la semaine et enflamment vos weekends. J'en vois même, ben oui je suis dj, qui mettent un point d'honneur à aller serrer la main de celui dont dépend leur soirée et parfois leur réputation. Croyez moi, ça met une sacrée pression parce qu'on marche à la passion et qu'on met bien plus de nous-même qu'il n'y parait.

Un mix, c'est plus qu'une playlist dans un ipod que l'on reproduirait le soir venu. Il contient tout ce que notre sensibilité du moment nous permet. Parce qu'on est comme vous, la pluie nous dérange, le soleil nous distrait, le froid nous aigrit et le téléphone qui sonne tout le samedi après-midi nous fout en boule. Pendant que vous choisissez les amis avec lesquels vous allez bouger, nous, on définit l'histoire qu'on va vous raconter, on choisit nos amis aussi : Ces vinyles qui doivent nous assurer la réussite de la soirée, on les jauge, retourne les pochettes à la recherche du détail qui nous aidera à écrire l'histoire. On est tous pris du même toc, on sort un disque puis on le range, et on le ressort au cas où... En tous cas on construit nos interventions avec émotion. Vous pensez que j'en dis trop ? Mais vous faites la même chose quand vous zappez un nom dans vos contacts : "parce qu'avec lui on peut pas kiffer il veut rentrer trop tôt, parce que lui boit trop ou parce qu'à chaque fois que je vais à tel endroit avec untel le videur met des lentilles en forme de sens interdit". Ce sont des émotions que vous refoulez en mettant toutes les chances de votre côté pour apprécier votre rayon de soleil de la semaine. Ce rayon de soleil auquel vous vous préparez, vaut notre sourire quand on est sûr d'avoir trouvé LE MORCEAU.
Vous ne pouvez pas imaginer ce qu'est cette transe silencieuse et intime, elle se précède souvent d'une longue période de perplexité que rien ne doit venir troubler (putain de téléphone). Cette transe arrive dès que l'on sait ou croit savoir qu'on tient le bon bout. Nos mains s'agitent frénétiquement pour sortir les disques qui feront suite à cette référence. On se jette sur les platines, on écoute, on tente des mixes et d'autres idées affluent... et c'est un joyeux bordel dans nos têtes et dans nos chambres. Comme il faut bien faire des choix définitifs, souvent guidés par la limite de notre capacité à porter X mallettes de disques, le calme revient.
Au moment où vous faites vos choix vestimentaires si importants pour voir le videur dans les yeux,  "marquer" l'esprit d'éventuelles conquêtes ou tout simplement pour vous sentir bien; nous on se "pose". On vous imagine jeunes, vieux, souriants, maussades, branchés, attentifs à ce que l'on va faire ou pas, réceptifs ou réfractaires... On a tous un pote qui vient et à qui on a promis de faire plaisir, c'est lui qui a appelé trois fois, c'est lui que l'on a oublié et que le nom sur l'écran maudit rappelle à notre bon souvenir. C'est lui qu'on déteste parce qu'on doit faire le tour de notre sélection comme on vide une valise avant le départ en vacances quand on ne retrouve plus son billet...
Les avions comme les soirées démarrent à l'heure alors plus le temps de chercher. Une grande partie de votre soirée s'est déjà jouée ce samedi après-midi. On décolle pendant que vous buvez un verre avant de venir, et quand la porte s'ouvre pour vous sur le théâtre de vos déhanchements, la lumière rouge s'allume aussi pour nous : c'est notre tour. On saute dans l'inconnu, sans filet, munis de parachutes dont on ne sait s'ils vont s'ouvrir quand viendra le trop fameux : " T'as pas un truc qui bouge ??? ". On partage, beaucoup. On prend un pied pas possible, souvent.
Et on rentre chez nous, anxieux de ne pas vous avoir déçus, heureux pour ceux dont on a pu discerner le plaisir. On vous déteste encore quand le téléphone ne sonne pas, même pour un texto qui dirait : "Merci c'était bien". Ce n'est pas par désir d'une quelconque auto-satisfaction, ça rend juste l'atterrissage moins douloureux dans ce vide que vous laissez après la dernière note, même si la télé qui nous regarde diffuse systématiquement le générique d'Histoires Naturelles.
Tous les Deejays, un tant soit peu passionnés par ce qu'ils font vous le diront, leur sélection ils la rangent religieusement; parce que grâce à vous qui les avez écoutés donner le meilleur d'eux-même, ces disques prennent un sens particulier qui nous donnent le sourire avant de rêver à la prochaine soirée.

À Tous Les Deejays, les vrais. À Tous Les Clubbers... À BORIS.

Musicalement JP



vendredi 20 juin 2014

EVOLUTION...

Bonjour les SOULPLACIENS,

Il était grand temps que la Coupe du Monde commence avec Les Bleus plein les yeux, parce que mon âme en a pris son lot mais chargés d'une inquiétante teinte Marine... Comme pour beaucoup d'entre vous, cette déferlante a été douloureuse. Et pas parce qu'elle était inattendue, c'est sa forme qui me choque. Des amis, des vrais, revendiquent clairement cette prise de position et je me sens démuni face à cette adhésion. Comment faire pour changer le cours des choses ? Que dire ? Que faire ?
Je ne peux ni blâmer , ni condamner. À tout le moins, je veux juste que par nos actes, le regard de certains change. J'ai foi en la force de cette remise en cause.
Je n'ai pas peur non plus de dire que nos approches mutuelles doivent évoluer, mes enfants n'ont pas grandi avec les mêmes réalités que les miennes. La bêtise, et, ou l'ignorance ne sont pas des vertus que nous devons colporter de générations en générations mais pour autant le mal demeure et je cherche toujours un remède qui serait la solution.

L'espoir de cette amélioration vient parfois de façon absolument inattendue !

J'ai l'honneur d'être membre du jury du Sankofa Soul Contest dont la finale a eu lieu Dimanche 15 JUIN. Et comme chaque année, le talent des artistes en compétition est de plus en plus frappant. La gagnante BERVELY BARDO s'est attaquée à un monument : L'un des titres fondateurs d'une évolution en marche de la condition Afro-Américaine A CHANGE IS GONNA COME chanté par Sam Cooke et repris par Otis Redding. 50 ans séparent la sortie de ce titre mythique et la formidable adaptation qu'elle en a faite, et pourtant, le sens est toujours aussi fort. Pas parce que Beverly se serait plongée au coeur des années 60, mais sa version se veut résolument moderne, vraie, puissante et malheureusement si actuelle. Je me suis donc retrouvé face à une réponse espérée que je souhaite partager avec vous tous : " Continuez de croire que les choses vont changer, devenir meilleures car ce changement arrivera avec ou sans vous " ou de croire qu'à l'avenir en voyant du bleu, on y verra plus clair...




Musicalement JP
  

mercredi 26 février 2014

Paris-Nantes For a FUNKY SATURDAY

Salut les Soulplaciens,

On se demande souvent si ce que l'on fait a une réelle portée, si l'implication et la détermination qui nous permettent de nous investir n'est pas proche de la fatuité ? Le prix à payer est souvent élevé car il est à la hauteur de la relation très intime qu'il peut y avoir entre soi et le but qu'on a choisi d'atteindre.
Alors quand le doute est fort, que le renoncement pointe, parfois de belles récompenses s'invitent et donnent une énergie folle pour poursuivre la voie choisie.
J'ai eu l'honneur d'être l'invité de la soirée FUNKY SATURDAY à Nantes, c'est une vénérable institution des nuits Nantaises, dont l'aventure a débuté il y a quinze ans de cela sous la direction de DEEJAY PHAROAH. Son credo ? Du Funk, de la Soul et rien d'autre !!! Vous vous doutez de mon entrain à l'idée de d'honorer l'invitation ! Joint au téléphone, Pharoah me plante le décor :"Chez moi c'est VYNIL ONLY"... Dommage, moi qui envisageais de mettre à jour mes clés USB et d'étrenner la version allégée de Virtual DJ... Mais non, ne froncez pas les sourcils, pour tout vous dire mes doigts ont été pris d'une frénésie jubilatoire : Du Funk et de la Soul en VYNIL ??? Whaouhhh c'est la fête ! Plaisir assuré au rendez-vous !

Je vous passe la réflexion et le temps passé à la recherche des morceaux idoines. Et me voilà à Nantes.
Ville à l'ambiance... électrique, remplie de bonnets rouges et autres lanceurs de pavés qui me font penser qu'il y a un gros réservoir d'athlètes sur la côte Atlantique. S'ils manifestent leur mécontentement de la même façon en cas de mix raté ou de morceau inapproprié, je risque de passer un sale quart d'heure...
L'évènement a lieu au ROND-POINT, l'endroit n'est ni beau ni moche mais il n'est pas quelconque : il a une âme, ce truc si particulier qui vous fait penser que rien de néfaste ne peut arriver ça rassure et ça impressionne parce que la dernière chose souhaitée était de "rater" ce rendez-vous. Pharoah et l'équipe de l'établissement (que je salue ici) ont tout fait pour mon confort et à 22h c'est le début de la communion, oui c'est le terme exact, une communion. Des gens venus de toute part, non pas par bateaux, mais assurément avides de retrouver leur pharaon Nantais du Funk. Plutôt que de vous le décrire par le détail, promis à la prochaine invitation, je vous invite à venir il faut le VIVRE. C'est indescriptible. PHAROAH a réussi ce que beaucoup peuvent lui envier, il a patiemment éduqué et assemblé un public qui, pour partie, ne vient que pour l'ambiance que l'on trouve.


J'ai adoré ce moment, cette rencontre qui, entre mots et silences, rassemble deux personnes aux cheminements similaires. Pharoah, j'espère que ce que tu fais te donne autant de fierté qu'elle inspire de respect de ma part. Le dernier samedi de chaque mois, le Paris du Funk est à la banlieue de Nantes...
Allez je partage les dernières notes de musique de ce moment.

Musicalement JP



lundi 10 février 2014

MUGLER FOLLIES OUVREZ LE RIDEAU !!!


Bonjour les Soulplaciens,

Vous ne pouvez pas imaginer à quel point je me sens chanceux !!! Vous savez tous quel est mon amour de la musique et des gens. Ce blog vous relate de façon plus ou moins régulière, l'aventure qu'est ma vie de musique. Mon rapport à elle a commencé avec des notes, des images et des visages, et cette photographie d'une certaine idée de l'existence ne s'est pas altérée même si cela induit certains sacrifices, parfois délicats. Cependant, quand le résultat est là, quelle récompense !!!

Il m'est donné depuis trois mois maintenant, de faire partie d'un projet complètement fou, délirant, riche : LA REVUE MUGLER FOLLIES , ou comment un couturier à l'esthétisme sophistiqué décida de ré-inventer l'univers convenu de la revue. Bien évidemment, je n'ai pas été contacté pour mon expertise du contre-point mais pour tenter par la voix des interprètes et la cohérence musicale de donner une identité sonore à ce projet.
Le travail de l'équipe de création dédiée au génie inventif de Manfred T Mugler donne un résultat sublime. Vous me direz que je ne peux être juge et partie ? Eh bien si justement !! Parce que dire que les costumes sont moches serait une hérésie !! Parce que se gausser des performances des athlètes, danseurs et autres acrobates tiendrait de l'aveuglement !! Parce qu'il faut être de mauvaise foi pour ne pas reconnaitre le travail titanesque qui se cache derrière ce spectacle de haute tenue.
La part de subjectivité que je vous accorde, est due à ma proximité avec tous ceux qui ont oeuvré en coulisses. Car là aussi, surtout, c'est une l'affaire de gens investis et talentueux.
Pour faire un clin d'oeil à Mr L, je dirais que nous avons tenté de faire coexister deux équations à plusieurs inconnues pour un seul résultat...

Et vous dans tout cela ? Allez au Théatre Comedia, vous verrez un spectacle VIVANT qui ne vous laissera pas indemnes. Comme je l'ai déjà écrit ailleurs, ce show est un LUXE NECESSAIRE.
Voilà, je viens de vous montrer ce qui se passe derrière le rideau, n'hesitez pas à vouloir en savoir plus.
Ensuite vous me remercierez... ou pas

Merci à tous ceux dont la confiance m'honore : Marie, Marjorie, Manfred, Michel...